Thème :
Examens et
Explorations
Mm
Posté le: Mar 09 Nov 2004,
11:13:08
Diagnostic de la maladie de
Ménière :
Le diagnostic de cette affection est classiquement
clinique. C’est à dire qu’il est basé sur un faisceau d’arguments
cliniques retrouvés au cours des interrogatoires orientés.
Les éléments diagnostiques à rechercher lors de
l’interrogatoire sont :
Pour le vertige : la durée, signes initiaux
accompagnant, début du vertige, l’aspect itératif (aucun intérêt pour les
signes post-critiques ou inter critiques : tout vertige rotatoire peut
être accompagné de nausées, vomissements, stresses, paniques, fatigues et
suivi des troubles de l’équilibre)
Pour la surdité : sa prédominance sur les
fréquences graves, la présence d’une plénitude d’oreille, aspect fluctuant
dans le temps ; au stade évolué : l’importance des troubles de
compréhension, l’atteinte identique sur toutes les fréquence (courbe
audiométrique en plateau), une hyperacousie paradoxale.
Pour les acouphènes : sa tonalité grave, sa
fluctuation, son évolution concomitante avec les vertiges et la surdité
(une diminution ou une aggravation lors des crises de vertige ou de
surdité)
Le diagnostic de la maladie de Ménière est facile
dans les formes typiques où les trois symptômes cardinaux sont présents
(vertige, surdité, acouphène) avec leurs caractéristiques cliniques
typiques. Par contre il devient plus difficile dans les formes atypiques
(décalage des symptômes dans le temps, absence d’un ou deux des symptômes)
Le bilan para clinique doit être réalisé de
façon complète et systématique initialement (et pour une partie au cours
de l’évolution) pour :
- Éliminer les diagnostics différentiels (les
pathologies présentant une symptomatologie clinique ménièrifrome)
- Déterminer l’importance et la réalité des
atteintes cochléo-vestibulaire et évaluer l’évolution de l’affection et
ses symptômes dans le temps
- Apporter des arguments diagnostiques indirects
permettant un diagnostic rapide et plus certain dans les formes atypique.
Avant d’écrire le bilan para clinique, il
convient de noter :- L’exploration directe de l’oreille interne et
notamment la mesure de la pression endolymphatique étant impossible chez
le vivant, aucun examen ne peut apporter des arguments diagnostiques
objectifs et directs.
- Un diagnostic rapide permet une prise en charge
rapide pour une meilleur maîtrise des symptômes et diminuer les
conséquences de l’affection sur l’oreille interne.
- Parfois le bilan peut mettre en évidence la
présence d’un facteur pathogène comme une maladie auto-immune et
diagnostiquer l’aspect secondaire de l’affection. Le traitement de
l’affection initiale aide grandement à la maîtrise des symptômes de la
maladie de Ménière.
1) Bilan para clinique permettant d’éliminer un
diagnostic différentiel : il s’agit essentiellement du bilan
morphologique (Scanner, IRM) et biologique. Le scanner est à réaliser dans
un contexte de traumatisme. Le bilan biologique recherche en particulier
une inflammation, un dysfonctionnement thyroïdienne et selon le contexte
une infection virale ancienne.
2) Bilan para clinique déterminant les
caractéristiques et l’importance des atteintes cochléo-vestibulaire :
il s’agit des examens habituels explorant la fonctionnalité de l’oreille
externe, moyenne et interne. Otoscopie, audio-impédancemétrie, potentiels
évoqués auditifs et la Vidéonystagmographie. L’audiométrie et la
Vidéonystagmographie constituent les examens para cliniques permettant
d’évaluer l’évolution de la maladie dans le temps. Ils sont à refaire de
façon régulière et répétitive dans le temps.
3) Bilan para clinique relativement spécifique
apportant des arguments diagnostiques positifs indirects : il s’agit
essentiellement de deux examens électrophysiologiques qui permettent
d’apporter des arguments en faveur d’un trouble de la pression
endolymphatique. Ce sont l’électrocochléographie et les potentiels évoqués
otolitiques. En ce qui concerne l’électrocochléographie, il présente une
spécificité de 95% en cas de positivité et constitue un moyen de
diagnostic rapide, efficace et très fiable. On peut ajouter à ce groupe le
test osmotique qui est soit l’ingestion (glycérol) ou l’injection
(Mannitol) d’un produit osmotique. Sa positivité constitue un argument
diagnostique majeur en faveur d’un hydrops (le mécanisme pathogène le plus
fréquent de cette affection). La positivité du test osmotique est parfois
difficile d’évaluer sur le plan clinique, dans ce cas l’utilisation des
examens électrophysiologiques sus-citées constituent un moyen très
efficace pour mettre en évidence cette positivité.
VNG
Marie
Posté le: Mar 22 Fév 2005,
11:16:48
Une VNG étant une "photo"
sur le moment, comment apprécier d'une fois sur l'autre une détérioration
du vestibule ?
En effet, une fois l'oreille peut être haute, une fois elle peut être
basse.
Alors, comment savoir si on est seulement dans un moment oreille basse ou
au contraire dans le cas d'une détérioration ?
AH! Je ne sais pas si je suis claire dans cette demande
Mm
Posté le: Mar 22 Fév 2005,
23:21:29
Chez un sujet normal : la VNG reste
identique à chaque fois. Il n'y a pas de variations significatives.
Dans les neuronites et les accidents vasculaires aussi la VNG ne se
modifie pas tellement dans le temps. Les anomalies sont harmonieuses.
Par contre dans une Ménière : au début de la maladie, la VNG varie d'une
fois à l'autre. C'est un signe caractéristique de Ménière. Avec le temps,
et une fois un déficit installé, les valeurs de l'oreille malades
(l’excitabilité ou réflexibilité) restent stables et diminuent au fur et à
mesure.
Le plus difficile est quand l'atteinte est bilatérale, par contre pour une
atteinte unilatérale, les valeurs de l'oreille saine étant relativement
stables, les variations de l'oreille malade sont visibles et indicatives.
Dans une maladie de Ménière
la VNG peut montrer plusieurs types d'anomalies : déficit,
hyperexcitabilité (probablement le cas de Tinia), prépondérance etc ... ;
mais aucun n'est spécifique de Ménière.
Une seule VNG ne peut pas faire le diagnostic. C'est avec les autres
arguments qu'on déduit. Par contre la comparaison de qq VNG chez un même
sujet est très indicative et permet, même en absence des autres arguments
diagnostic, faire le diagnostic.
Marie
Posté le: Jeu 03 Mar 2005,
20:59:39
une VNG se fait
indifféremment à l'eau ou à l'air.
Mais, en cas de yoyo, on ne peut utiliser l'eau.
Marie
Posté le: Mar 30 Aoû 2005,
11:48:37
Je ne me rappelle plus
exactement combien de temps avant un VNG on doit arrêter la prise de
Tanganil
Une semaine ? 10 jours ? plus ?
Merci
mm
Posté le: Mer 31 Aoû 2005,
21:18:02
5 jours suffisent.
Pour moi : je demande aux patients de garder tout leur traitement, même le
Tanganil.
Il suffit qu'on connaisse le traitement en cours, on peut faire une
correction des résultats en fonction du traitement.
winniezepou
Posté
le: Lun 29 Oct 2007, 11:06:06
bonjour
tout le monde
je continue de lire les posts.
j'ai une question, j'ai un déficit de 38% à gauche, et vu que mes
symptômes ne sont complets qu'en crise ( j'ai une baisse non significative
de l'audition en temps normal ) les orls ne sont pas tous d'accords.
J’aimerai savoir si il y a un seuil minimum pour être reconnu Ménière.
j'ai
consulter sur Montpellier au chu et pour elle j'ai pas un Ménière. elle
sait pas ce que j'ai et ma conseiller d'aller faire une psychothérapie.
donc on continue la galère, on a définitivement arrêter les traitements de
fond. heureusement mon genou est bien remis de son opération et je peux me
rattraper quand je chute.
merci de votre réponse
a bientôt
winnie
Mm
Posté le: Mer 31 Oct 2007,
08:39:37
Bonjour
- Il n'y a pas de limite pour le déficit vestibulaire. La VNG peut être
totalement normale (pas de déficit vestibulaire) et la maladie présente.
- Tous les ORL ne sont pas spécialistes en Oto-Neurologie qui est l'étude
des pathologies neurosensorielles des oreilles internes (Vertiges,
acouphènes, surdités, atteinte du nerf cochléo-vestibulaire et etc. ).
Certains des Oto-neurologues sont des chirurgiens spécialisés de l’oreille
interne et de l'angle ponto-cérébelleux (pour par exemple opérer un
neurinome) ce sont des Oto-neurochirugiens.
PEO
Mm
Posté le: Dim 30 Jan 2005,
09:49:28
Qq remarques et expériences
personnelles :
Dans la maladie de Ménière :
Le résultat des PEO dépend du stade de la maladie de l'importance de la
surdité.
Plus la maladie est avancée (et surdité importante) plus il y a de
disparition de réponse.
Par contre, au stade de début : il existe une augmentation d'amplitude de
la réponse.
Donc : intérêts de cet examen dans la maladie de Ménière :
- Quand le diagnostic est posée, et la maladie est bien annoncée (par VNG
et audio et clinique), cet examen ne montre que la présence d'une atteinte
de l'appareil otolithique en montrant une absence et/ou une dégradation de
la réponse. Ce qui est normal et souvent prévisible sans avoir besoin de
faire PEO.
- Par contre : dans le début de la maladie, quand le diagnostic n'est pas
encore sur, ou dans les formes atypiques : cet examen comme l'EcoG peut
aider au diagnostic, en montrant une augmentation de l'amplitude de
réponse.
Malheureusement, souvent on a l'habitude de ne faire des études que sur
les patients déjà malades ( dont le diagnostic ne fait pas de doute ).
Intéressant c'est de
tester et de faire des études afin d'améliorer les moyens de diagnostic et
raccourcir le délai de diagnostic, car une maladie de Ménière prise en
charge rapidement est souvent facile à gérer.
Regardez aussi l'article sur PEO, sur le site.
ronchon 67
Posté le: Mer 23 Aoû 2006,
18:34:23
Bonjour,
J'ai eu le résultat des examens effectués il y a
une douzaine de jours et je reconnais humblement que je suis loin de tout
comprendre. Comme je ne reverrai l'orl que dans 4 à 6 semaines, je compte
un peu sur vous pour éclairer ma lanterne.
Examen clinique labyrinthique : pas d'ataxie, ni de
déviation posturale. Manoeuvres de position normales ne déclenchant pas de
vertige, ni de nystagmus. Test de la verticale subjective normal.
La VNG montre une réflectivité vestibulaire dans
les limites de la normale aux épreuves caloriques. Prépondérance
directionnelle droite de 47% en vitesse. Pas de nystagmus spontané
significatif à l'obscurité. Test de fixation oculaire normal.
L'examen vidéo-oculographique ne retrouve aucune
paralysie oculomotrice, ni aucune atteinte du contrôle central de la
motilité oculaire.
Audiogramme :
minime élévation perceptive des seuils auditifs sur
les fréquences aigues, prédominant à gauche, sans aucune signification
pathologique pour l'âge (52 ans)
seuils vocaux en accord avec la tonale, sans
distorsion de l'intelligibilité vocale aux fortes intensités
deux tympanogrammes normaux avec réflexes
stapédiens tous normalement obtenus
acouphène bilatéral : bande étroite autour de 125
HZ de 5 dB d'intensité
Si je comprends bien, il n'y a pas de perte
d'audition, pas de neurinome, pas d'atteinte irréversible, ce qui est très
bien.
Est il possible de souffrir en même temps d'un
problème pressionnel et d'un problème otolithique? A première vue, c'est
ce qui provoquerait la sensation d'ébriété quotidienne et les vertiges
rotatoires occasionnels, mais violents durant actuellement 5 à 10
secondes, mais qui m'obligent à m'allonger pendant au moins une demie
heure pour récupérer.
Fin septembre/début octobre je dois passer les PEM. Par le passé, on m'a
déjà fait cet examen à 4 reprises. Deux fois le résultat était normal et
deux fois il y avait une anomalie à gauche.
Comment est ce possible?
S'il y a confirmation d'un problème otolithique la rééducation
vestibulaire serait bien appropriée?
En cas de problèmes pressionnels, est ce qu'on les voit systématiquement à
la VNG?
Pardon de vous avoir ennuyés avec mon problème qui n'est pas gravissime,
mais qui m'empoisonne la vie depuis des années.
En effet, je cherche toujours ce dont je souffre alors que certains
médecins m'ont déjà prescrit une psychothérapie...
Merci à l'avance pour vos éclaircissements.
Mm
Posté le: Ven 25 Aoû 2006,
21:26:03
Bonjour
Je n'ai pas regardé le forum depuis qq temps, je viens de voir ce message
et je pense qu'une clarification s'impose :
- le problème pressionnel (autrement dit l'hydrops) n'est pas directement
visible sur une VNG
- quand il y a un hydrops (autrement dit la maladie de Ménière) : la VNG
peut être totalement normale
- les examens plus spécifiques pour l'hydrops, ne sont pas en général
réalisé par les ORL ( sauf par nous qui réalisons en particulier l'électrocochléograpie
). A la place de ces examens, ils font un peu n'importe quoi
!!!!!!!!!!!!!!
- il est stupide de dire qu'il y a un problème otolithique et un problème
pressionnel : l'appareil otolithique ( le vestibule où sont logés le
saccule et l'utricule) fait partie intégrant de l'oreille interne tout
comme l'appareil canalaire ( les canaux semi circulaires ) et la cochlée.
Donc, en cas de problème pressionnel ( HYDROPS ) soit l'ensemble de
l'oreille interne est atteinte soit une ou plusieurs parties
= alors : s'il y a des signes d'atteinte de l'appareil otolithique, il
faut tout simplement répondre à la question suivante : Est ce que cette
atteinte est du à un HYDROPS ou non ????
Pour vous ronchon 67
:
- Bien que aucun diagnostic correct ne soit possible via le forum, mais
tout porte à dire que vous avez un hydrops probablement avec une atteinte
otolithique prépondérante (l'atteinte otolithique parce qu'il n'y a pas
tellement de vertige rotatoire, il n'y a pas de déficit sur la VNG (=pas
d'atteinte canalaire) et etc ... Pour confirmer l'atteinte otolithique =
il faut faire des potentiels évoqués otolithiques (= c'est un examen
simple qui étudie le saccule et s'il y a une atteinte quelconque il y aura
une modification d'amplitude de côté malade )
-La prépondérance retrouvée sur la VNG est la conséquence de l'atteinte
vestibulaire ( qu'elle soit canalaire ou otolithique, qu'elle soit
récupérée ou non : toute atteinte de l'appareil vestibulaire entraîne une
prépondérance directionnelle de la réponse nystagmique jusqu'à ce que la
compensation centrale s'installe )
- votre acouphène est de tonalité grave donc évocateur d'une atteinte de
la cochlée par un très probable hydrops.
- vous avez une hyperacousie typique
ronchon 67
Posté le: Mer 27 Sep 2006,
17:04:16
mm, merci pour ces précisions,
Vous étiez tout à fait dans le vrai. Hier j'ai passé les PEO et ils
confirment que du côté malade il y a un problème otolithique. En effet
l'amplitude est inférieure de moitié à celle de l'oreille saine.
Tout porte à croire qu'il s'agit effectivement d'un hydrops qui est à
l'origine de ce problème otolithique.
Pour le moment je souffre toujours de petits vertiges rotatoires assez
brefs, d'une pseudoébriété, d'acouphènes et d'hyperacousie.
Je prends dorénavant du Serc à raison de 3 comprimés par jour et je dois
faire une rééducation vestibulaire intensive durant une semaine. Voyez
vous autre chose qui puisse me soulager?
Merci encore pour vos précieux renseignements et conseils.
PEA
Pierre
Posté le: Lun 28 Mar 2005,
10:27:21
Bonjour.
Qui saurait me dire ce qu'est un PEA?
Merci.
Marie
Posté
le: Lun 28 Mar 2005, 13:30:22
Bonjour,
Un PEA est un audiogramme objectif.
Il est souvent demandé lors des expertises médicales pour cette raison .
Il doit confirmer l'audio.
En fait, lors du PEA tu n'as rien a faire, alors que pour un audio, tu
dois dire lorsque tu entends.
Des électrodes te sont posées, tu entends des bruits forts, puis moins
forts.
Le nerf auditif réagit, le tout est enregistrée sur une courbe.
Pierre
Posté le: Jeu 31 Mar 2005,
15:17:07
Bonjour.
J'ai passé hier un PEA, mais mon orl m'a dit qu'il lui était impossible de
pratiquer cet examen à cause d'un trop forte activité EEG qui parasitait
ses courbes.
Il m'envoi à l'hôpital Beaujon pour faire pratiquer ce test "sous
sédation" selon ses propres termes.
Qu'en pensez vous?
Merci
Pierre
mm
Posté le: Lun 11 Avr 2005,
23:24:02
D'abord : les PEA (potentiels
évoqués auditifs) dans une Ménière ne servent pas à grand chose (ça ne
sert qu'à confirmer la surdité, et détecter une éventuelle simulation
!!!!!!!). Sans intérêt pour rechercher un neurinome non plus. PEA sont
largement dépassés par l'IRM (examen qui doit être fait de façon
systématique pour toute suspicion de Ménière.)
Alors, PEA n'étant absolument pas obligatoire, il
n'est pas justifier de les faire sous sédation ou anesthésie chez un
adulte (encore dépense inutile)
Puis : Apparemment votre ORL avait des parasites
électriques pendant l'examen. Ces parasites sont dus
-soit à l'environnement de la salle d'examen,
-soit au patient.
En effet, tout mouvement et tout contracture
musculaire chez le patient (surtout de la fasse) entraîne des parasites.
Le sujet doit être yeux fermés, dans le noir et au calme absolu (parfois
je demande même de ne pas avaler les salives !!!!). L'activité cérébral
(EEG) perturbe aussi , mais l'appareille élimine la plupart des
perturbations provenant de l'activité cérébrale.
Il est intéressant de savoir qu'est qui cherche
d'important sur les PEA chez vous pour prescrire des PEA sous sédation et
à l'hôpital !!! Un neurinome ??? PEA ne sont pas fiable et des PEA normaux
n'éliminent pas ce diagnostic. Il faut l'IRM. Ou peut être pour confirmer
votre perte auditive, que ça peut attendre! et l'audiogramme simple est
fiable chez adulte.
IRM
hassan
Posté le: Lun 16 Juil 2007,
07:38:13
Bonjour
je suis nouveau sur ce forum. Il y a un mois, j'ai eu deux vertiges
rotatoires de quelques heures +sueurs froides suivis d'acouphènes. J'ai
consulté mon généraliste qui m'a orienté vers un orl. Après plusieurs
tests (audiométriques, eau chaude eau froide, fauteuil tournant avec
lunettes) il m'apprend que j'ai perdu 40% d'audition dans le grave à mon
oreille droite avec " perte de réflexe au tympan ". Il me prescrit un IRM
pour le 30 août 2007 et du Bétaserc. Sont ce les symptômes de la maladie
de Menières ? Pourquoi un IRM ?
Marie
Posté le: Lun 16 Juil 2007,
09:19:21
Bonjour,
Une IRM est pour s'assurer que tes vertiges ne sont pas d'origine
centrale.
Le diagnostic de la maladie de Ménière se fait par élimination des autres
pathologies possibles. |